Bonjour
C’est quand les beaux jours arrivent que Michel Cohen réveille son grand four. L’année dernière vers la fin avril Michel et dix stagiaires ont fait chauffer le four pendant quatre jours et quatre nuits pour atteindre 1350°c.Au bout de deux jours, le four a atteint sa température maximum et il reste en palier à 1350 °c pendant encore deux jours. Le principe des cuissons lentes en four Anagama, c’est que les cendres de bois se déposant sur les pièces en terre brute, les alcalis de la cendre se fixent sur les pots et finissent par former avec la silice et l’alumine du tesson un émail accidentel du plus bel effet.
12 métres cubes de bois de pin sont nécessaires pour mener à bien la cuisson dans le grand four couché de 2,5 m3. Les stagiaires cuisent les pièces qu’ils ont fabriquées auparavant et tout cela se passe dans une grande bonne humeur. On sait depuis la préhistoire que le feu est euphorisant!
Le refroidissement va durer au moins une semaine car les pièces sont en tension maximum. La qualité de la couverte dépendra aussi du temps de refroidissement.
Remplir le four demande beaucoup de temps car il faut bien réfléchir au passage des flammes pour que les cendres se répartissent et que le tirage soit optimum.
cliquez sur les photos pour les agrandir
Je vais arrêter de chacher pour laisser la parole à Michel, c’est lui qui sait mieux quand même!
« Au cours de cette cuisson longue et lente à haute température, les pièces
accueillies par le four anagama acquièrent un statut de «privilégiées» ce
qui en amont implique une réflexion au moment de la fabrication qui prend
ainsi une grande importance.
Cuire au bois, cʼest pour moi confier au feu une part de mon travail. Le four
devient partenaire dans le processus de création.Il donne un souffle de vie
sur mes pièces.
Mon travail en atelier (fabrication des pièces) et en extérieur
(approvisionnement et préparation du bois) est organisé au rythme de deux
cuissons annuelles.Il sʼagit de définir un temps pour chaque tâche en accord
avec les saisons.Le choix de lʼimplantation de mon lieu de vie et de travail
en milieu naturel est à lʼorigine de cela. »
Et voici quelques pièces de Michel
Chaque année Michel organise un ou deux stages de cuisson Anagama et on peut voir son travail sur différents marchés. N’hésitez pas à le contacter pour connaître son planning d’expositions
Si vous êtes intéresses par une participation à une cuisson lente vous pouvez contacter Michel ou Philippe
michel.cohen.ceramiste
contact@point-fusion.com
Nous avons l’intention de pérenniser la cuisson de printemps sous forme de stage ouvert aux professionnel ou aux amateurs. Le stage 2015 est déjà plein mais il est possible de s’inscrire pour avril 2016.
Très très bel effet sur ces poteries qui semblent effectivement revêtues d’un couche de terre préhistorique et volcanique. On est dans le « brut »… maitrisé;
ça laisse rêveuse ,(avec le sourire banane)……. de voir cette vie dédiée à la terre…entre connaissances et passion ; et merci pour ce lien…..
J ai participé à plusieurs cuissons Anagama chez Michel et Maxellande et je peux vous assurer qu il y a un avant et un après. On ne ressort pas le ou la même après une telle expérience. A vivre absolument pour les passionnés de feu et de céramique. Malie
En cliquant sur l’adresse mail de michel Cohen,on obtient un écran
Je voudrais connaître les dates et lieux de ses expositions, marchés et autres dans le sud est.
Une cuisson Anagama chez Michel et Maxellende, c’est d’abord un grand moment de partage, de convivialité et d’amitié ! C’est aussi un profond retour aux sources de la céramique pendant lequel on se sent soudain proches de tous ceux qui ont œuvré avant nous . Proches de l’essentiel… Un grand moment de modestie aussi. Il y a une sorte de mystère et de magie à l’oeuvre pendant ces 5 jours que dure la cuisson. Comme dit Malie, il y a vraiment un « avant » et un « après » !… C’est un mode de cuisson qui ne peut laisser personne indifférent ; au sortir du four, les pièces ont acquis une force et une présence incroyables ! Une expérience à vivre .
Chaque ann e j’effectue une cuisson de terre brute haute temp rature au bois. Les pi ces sculpturales qui constituent l’enfournement sont fabriqu es partir de th mes o l’id e de l’air, de l’eau, du min ral, du feu y est voqu , les formes r alis s sont tourn s ou model s et parfois travaill en assemblage
Chaque ann e j’effectue une cuisson de terre brute haute temp rature au bois. Les pi ces sculpturales qui constituent l’enfournement sont fabriqu es partir de th mes o l’id e de l’air, de l’eau, du min ral, du feu y est voqu , les formes r alis s sont tourn s ou model s et parfois travaill en assemblage